Recherches terminées
2021-2024 : OSA : Obstétrique, Sociétés, Adolescence. Grossesses des mineures et prémineures dans l’Ouest guyanais.
Cette recherche de 36 mois en sciences humaines et sociales est coordonnée par l’association Migr’En Soi et Grégory Bériet
Financement : ARS Guyane, Préfecture de Guyane (direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité) et fonds propres à l’association
Résumé :
Cette recherche aborde la question des grossesses à l’adolescence dans l’Ouest guyanais, en mettant en lumière leurs implications sociales, économiques et culturelles. Il explore les facteurs historiques et contemporains qui influencent la maternité précoce dans l’Ouest guyanais, une région marquée par la précarité, les inégalités d’accès aux soins et à l’éducation, ainsi que des discriminations de genre L’étude met en évidence la persistance des représentations négatives associées aux grossesses adolescentes, souvent perçues sous un prisme biomédical et moral. Ces représentations sont influencées par des héritages coloniaux qui ont longtemps contrôlé la reproduction des populations locales. La maternité adolescente y est parfois vue comme une stratégie d’émancipation ou d’affirmation de l’âge adulte, bien que cela soit rarement reconnu par les institutions. Cette étude souligne aussi les obstacles structurels auxquels font face ces jeunes mères : accès limité aux soins, manque d’accompagnement éducatif, et complexités administratives, notamment pour celles en situation irrégulière. Les professionnels du social, de la santé et de l’éducation jouent un rôle clé, mais leur travail est entravé par des conditions difficiles et un manque de moyens. Enfin, l’étude appelle à une meilleure prise en charge des adolescentes enceintes, en tenant compte de leur réalité culturelle et sociale. Elle plaide pour des politiques publiques plus inclusives et adaptées aux spécificités du territoire guyanais
Pour aller plus loin:
2019-2021 : Les défis du droit à l’éducation en Guyane
Cette recherche de 18 mois a été coordonnée par l’association Migr’en Soi et a mobilisé quatre chercheurs : Grégory Bériet, Abdelhak Qribi, Silvia Macedo et Alexandra Vié.
Financée et commandée par l’Unicef France et le Défenseur des droits
Cette recherche se découpe en trois parties : une approche générale des conditions d’accès et de scolarisation en Guyane, quatre approches de territoire et des recommandations.
Pour aller plus loin (des ressources)
